« …Une entreprise devrait évaluer le coût réel et global avant de prendre la décision de délocaliser sa production en Chine. »
Dans ce bulletin, il sera question d’un léger survol sur l’état des coûts de la production délocalisée en Chine.
De plus, un nouveau phénomène sur la toile mérite notre attention: le financement public ou levée de fonds en ligne pour les artistes, designers, inventeurs et créateurs de tout acabit.
Les coûts de la production délocalisée en Chine
Une entreprise devrait évaluer le coût réel et global avant de prendre la décision de délocaliser sa production en Chine. D’autant plus que les salaires manufacturiers chinois ne soient plus aussi bas qu’ils ne l’étaient auparavant. Entre 2003 et 2008, ceux-ci ont augmenté de 117%.
Selon une étude conduite par la firme Deloitte sur le secteur manufacturier, il est très important de prendre en considération le coût total de possession. Aux coûts de fabrication, il faut ajouter le taux de change, le coût de transport, sans compter les risques de retards et de pénalités, le coûts des intermédiaires, de même que les déplacements en Chine. Enfin, il y a aussi le coût environnemental qui devra être de plus en plus considéré.
Pour citer l’exemple dans l’article de la journaliste Hélène Baril du quotidien montréalais, La Presse:
« …un produit fabriqué au Québec pour 16.95$ peut l’être en Chine pour 8.75$. Cette différence de 48% peut-être réduite à seulement 6% en tenant compte du coût total de possession. »
Les levées de fonds en ligne: ou comment passer du rêve… au produit
Un nouveau phénomène sur la toile mérite notre attention: le socio-financement, ou levée de fonds en ligne, pour les artistes, designers, inventeurs et créateurs de tout acabit.
Il n’est pas rare que des inventeurs consultent des designers industriels pour raffiner et développer leur concept ou invention. Parfois, pour ne pas dire souvent, il s’avère que le manque de moyens financiers fait obstacle à un développement plus poussé permettant la mise en marché de l’invention. C’est parfois aussi le cas de nombreux designers ou créateurs, parce que bien qu’ils possèdent le produit bien conçu et développé, les fonds manque souvent pour la mise en marché qui est beaucoup plus coûteuse que la propre mise au point du produit avant que ne démarre la production et la distribution. On prétend qu’il faut prévoir un budget de près de quatre fois celui de la conception et du développement consacré au nouveau produit pour sa mise en marché.
Les institutions financières traditionnelles demeurent frileuses à l’idée de prêter de l’argent pour financer les projets de R&D et de mise en marché de nouveaux produit, surtout pour les inventeurs ou entreprises individuelles en démarrage. Au Canada, il y a les banques de capital de risque (comme la BDC – Banque de développement du Canada), qui sont plus ouvertes à l’investissement pour l’innovation mais, il n’en demeure pas moins que les états financiers doivent démontrer la rentabilité de l’entreprise ou de son modèle d’affaires. Pour palier à ce phénomène, Kickstarter, un portail de socio-financement (ou de crowd funding en anglais) en ligne, est né aux États-Unis il y a quelques année et son succès ne cesse de se démentir. Depuis, plusieurs plateformes du même genre ont fleuri un peu partout sur le web. Ces plateformes, dont les bases sont essentiellement toutes les mêmes, permettent de recueillir des dons ou des micro-investissements pour votre produit, projet ou service.
http://www.kickstarter.com/
http://www.rockthepost.com/
http://www.haricot.ca/
Dernière heure…
Lors du Gala Alpha 2012, organisé par la chambre de commerce et d’industrie de Saint-Laurent (CCSTL), Skerpa Design a été retenu comme finaliste dans la catégorie Services aux entreprise – moins de 10 personnes. Le gagnant fut l’entreprise Stack 8. Enfin, Skerpa Design a aussi été finaliste dans la catégorie Gestion des ressources humaines. Le gagnant dans cette catégorie fut l’entreprise IMS. Félicitations à ces lauréats.