«…il ne suffit plus d’offrir un simple produit différent des concurrents, mais il doit les transcender.»
Les nouvelles tendances du marketing au 21e siècle…
Avec l’avènement des réseaux sociaux pour ne citer que les plus populaires, Facebook et Twitter, c’est toute la façon d’interagir avec les autres, de recevoir des informations jadis de masse qui est vouée à changer. Mais aussi, c’est la façon de consommer qui est en train de changer. Le consommateur est de plus en plus un acteur (consom’acteur) dans cette abondance de choix de produits où les parts de marché sont de plus en plus subdivisées… Il se fera de moins en moins imposer des produits, mais bien au contraire, il en dictera aux entreprises les caractéristiques et bénéfices requis. Le vingtième siècle a vu la production de masse pousser les produits vers le consommateur. Bien que celui-ci veuille des produits plus conformes à ses exigences, il n’en demeure pas moins, que les marques ou le branding demeurent importants comme véhicule d’image social. Même si on semble privilégier que le consommateur veut du « sur mesure », il n’est pas toujours prêt à y mettre le prix… Donc, c’est toujours vers les produits de masse, mais mieux ciblés.
Le design industriel dans le cas de Apple, va au-là du simple interrogatoire des besoins de l’usager-consommateur. Il transcende les besoins inconscients ou insoupçonnés de la personne en désir puissant… par la simple séduction d’un produit à la fois épuré, unisexe et désarmant de convivialité et d’originalité. Apple crée de toutes pièces des produits virus qui transforment chacun de ses clients en « abonnés » à sa marque et de surcroit en nombreux ambassadeurs de sa marque…
La société du vingtième siècle basée sur la production de masse, la consommation de masse et les médias de masse font place à une société capable de produire des biens et des services sur mesure, une société dans laquelle le consommateur désire du « sur mesure », où les médias sont fractionnés. Il ne suffit plus d’offrir un simple produit différent des concurrents, mais il doit les transcender.
Le design industriel comme stratégie innovante
Voici selon Wikipédia comment le design industriel est de plus en plus perçu ou devrait être considéré.
» C’est un processus de management, conduit le plus souvent par un designer, qui a pour objectif de faire avancer un projet innovant, son cahier des charges et sa concrétisation (sous une forme tangible ou virtuelle) en s’assurant de maintenir une cohérence entre les diverses compétences et étapes d’avancements. Cette démarche est caractérisée par une recherche d’innovation qualitative et porteuse de sens à l’opposé des innovations strictement techniques, utilitaristes ou mélioratives (gadget). Cette stratégie est pour ces raisons en opposition à celle du marketing.
En France, l’établissement d’enseignement supérieur et de recherche qui fait référence à cet égard est l’École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI – Les Ateliers).
Ce design est d’autant plus rare :
- qu’il doit être soutenu par toute l’entreprise (du chef d’entreprise au marketing en passant par les ingénieurs et designers. Apple en est effectivement un exemple.
- qu’il exige un risque (commercial et marketing) puisqu’il recherche de l’innovation et que l’inconnu fait partie de la stratégie. La Twingo et la Smart ont eu des débuts difficiles pour ces raisons.
Dans la voie du low-tech, une innovation n’est pas forcément technique. On peut concevoir des produits très innovants sans une technologie pointue. Le design en ce sens propose une définition plus étendue de l’innovation et du progrès à l’opposé de la conception techniciste. exemple : l’iPod shuffle, ou comment proposer un lecteur mp3 sans écran.
L’innovation numérique et la diffusion des technologies de l’information et de la communication donnent au design une place stratégique au cœur de la nouvelle industrie et des grandes questions sociétales, et valorise à nouveau la question du « que produire ». Elle ouvre la voie à la création de nouveaux objets, de nouveaux services, de nouveaux usages, de nouvelles représentations. »
Dernière heure…
Le Réseau Croissance Design vient d’être lancé par le MDEIE en collaboration avec Emploi-Québec, Mission Design et l’ADIQ. Le Réseau s’adresse principalement aux entreprises montréalaises manufacturières ayant peu ou pas d’expérience avec le design industriel. Similaire (dans ses principes) à l’Enviroclub, voici les 5 phases proposées :
- La découverte du design industriel ;
- La réalisation du diagnostic « design industriel » de l’entreprise;
- La rédaction du cahier des charges pour votre projet;
- La sélection d’un consultant;
- L’accompagnement de l’entreprise dans la conception ou l’amélioration d’un produit.
Ce réseau, c’est :
Une formation en groupe et un accompagnement personnalisé en design industriel;
La réalisation d’un projet de conception ou d’amélioration de produits;
Un partage d’expériences et de connaissances avec les formateurs, les consultants et les participants.
Une session gratuite de formation et d’information sera offert aux entreprises intéressées, le 22 mars prochain. Elle permettra aux entreprises de découvrir le design industriel et le Réseau Croissance Design.
Pour plus d’information, voir le lien: